Mon engagement

« Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ».

Tel est le serment que j’ai formulé il y a 10 ans déjà. Je suis alors entrée dans un ordre porteur d’histoire et de tradition, porteur de valeurs et de grandes missions.

Quelle que soit la forme d’exercice choisie, il s’agit de défendre les droits de son client, et d’œuvrer au mieux de ses intérêts. L’avocat n’est pas si loin de l’ecclésiastique, qu’il était historiquement. Il ne s’agit plus seulement de défendre la veuve et l’orphelin, mais cette mission d’aide, de soutien, perdure de façon incontestable. La robe noire des avocats en est le rappel.

Le métier d’avocat s’exerce dans un cadre très particulier, où il y a un code à respecter, des usages à conserver. Le langage du droit sonne déjà comme une langue étrangère pour ceux qui ne le connaissent pas. L’introduction dans le milieu judiciaire ajoute à ce sentiment d’étrangeté. Tout un rituel est mis en place, une manière de parler, une façon de se comporter…

En tant que clients et justiciables, vous y serez confrontés, et il est vrai que ce cérémoniel peut effrayer. Il est cependant un rappel de notre responsabilité en tant qu’avocat, et du soin que nous devons porter à la défense de nos clients.

Dans ce cadre si particulier, mon métier est de vous assister et de vous l’expliquer.

Comme il y a plus de 10 ans maintenant, je m’efforce chaque jour d’exercer mon métier avec la droiture et la rigueur qui m’a été enseignée, dans mes études de droit, mais également dans ma famille, dans mon cadre de vie.

C’est un métier qui exige disponibilité et travail. Qui exige de donner de son temps, de son énergie, et de son argent également. Rejetez l’idée de l’avocat qui s’enrichit comme il respire, elle est loin d’être vraie.

Et cependant, cela n’ôte pas ce sentiment si précieux de se sentir utile, de savoir que les compétences acquises au cours de tant d’années d’études ne sont pas vaines, mais peuvent prendre du relief en servant autrui.

Mes idéaux envers cette profession n’ont pas été mis à mal au cours de mes années d’exercice. Je continue, encore et toujours, à croire que cette profession a du sens, quand on l’exerce avec droiture.